Henri Laborit est un professeur et biologiste particulièrement reconnu pour sa philosophie du comportement animal et humain, en particulier sur le conditionnement. Anti-conformiste, le professeur se rapproche des idées libertaires et amène de très intéressantes réflexions sur la vie que l'on mène. Le language qu'il utilise n'est pas des plus simples, mais je vous encourage fortement à le lire quand même et y réfléchir. Tous les extraits ici publiés font partir de l'Éloge de la fuite (1976).
Lu sur L'En Dehors : " Quand il ne peut plus lutter contre le vent et la mer pour poursuivre sa route, il y a deux allures que peut encore prendre un voilier : la cape (le foc bordé à contre et la barre dessous) le soumet à la dérive du vent et de la mer, et la fuite devant la tempête en épaulant la lame sur l’arrière avec un minimum de toile. La fuite reste souvent, loin des côtes, la seule façon de sauver le bateau et son équipage. Elle permet aussi de découvrir des rivages inconnus qui surgiront à l’horizon des calmes retrouvés. Rivages inconnus qu’ignoreront toujours ceux qui ont la chance apparente de pouvoir suivre la route des cargos et des tankers, la route sans imprévu imposée par les compagnies de transport maritime.
Photo: myparisforyou
Vous connaissez sans doute un voilier nommé « Désir ».
Nous ne vivons que pour maintenir notre structure biologique, nous sommes programmés depuis l’œuf fécondé pour cette seule fin, et toute structure vivante n’a pas d’autre raison d’être que d’être.".
Dans la suite de l'extrait présenté, Laborit consacre ses paragraphes à :
- "L'amour"
- "Une idée de l'homme"- "L'enfance"
- "Les autres"
- "La mort"
- "Le bonheur"
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