"Les lockoutéEs du Journal de Québec ont préparé un véritable feu d'artifice pour souligner le premier anniversaire du début de leur lutte. Édition spéciale du Média Matin Québec, grande manifestation, nouveau moyen de pression, relance médiatique, etc.
Ce matin, une édition spéciale du Média Matin Québec a vu le jour. Publié sur 56 pages et diffusé à 70 000 copies, deux records, le journal revient sur le conflit le plus long à survenir à ce jour dans un quotidien francophone au Canada. La parole est donnée au lockoutéEs, qui parlent avec fierté de ce qu'ils et elles ont réussi à faire, mais fait aussi le tour des alliéEs (comme Lise Payette qui signe une chronique) et divers intervenants régionaux (à noter la page blanche consacrée à l'entrevue que les lockoutéEs n'ont pas obtenue avec le maire de Québec! alors qu'à peu près tout ce que le Québec compte de politicienNE s'est prêté au jeu...). (Par ici pour un pdf)
Par ailleurs, une grande manifestation --la deuxième-- se tiendra aujourd'hui dans Vanier face aux locaux du Journal de Scabec. Fait à noter, les lockoutéEs ne seront pas seuls. Plusieurs délégations syndicales sont attendues, dont celle de la rédaction du Journal de Montréal, pourtant syndiquée chez la «concurrence» (à la CSN). Il y a fort à parier que les lockoutéEs se feront également voir à Montréal, dans quelques jours, à la tête des cortèges syndicaux du premier mai (qui sera souligné... le 3!).
Notons aussi que, depuis quelques jours, les lockoutéEs ont sortis un nouveau moyen de pression de leur chapeau. En effet, ils et elles expérimentent avec les manifs mobiles. Concrètement, les lockoutéEs dressent maintenant des lignes de piquetage devant les conférences de presse les plus importantes de la région pour tenter d'empêcher des scabs de faire leur travail à leur place. Voilà qui devrait secouer un peu le «confort et l'indifférence» des acteurs régionaux face à un conflit qui s'enlise.
Ce feu d'artifice a permis une relance médiatique du conflit. Articles et dossiers dans Le Devoir, Le Soleil, entrevues à Radio-Canada, etc. Jusque Libération, à Paris, qui consacre une page au conflit (un pdf ici). Dur de dire si tout cela affectera réellement Quebecor mais, une chose est sure, David est toujours debout."
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