jeudi 21 février 2008

La mort en vitrine

C'est toute la classe sociale la moins fortunée qui meurt un peu à chaque fois qu'un canadien, inuit, palestinien, afghan,... de la classe, décèdent pour l'hypocrisie des dirigeants. Pourquoi est-ce que ce sont des gens de classes moins nanties qui doivent mourir dans les guerres qui ne servent qu'à renflouer les coffre-forts des grandes entreprises richissimes? Est-ce que dans le monde actuel le niveau économique détermine des sous-hommes et des sur-hommes?

Ils mentent et nous mourrons
et ils s'en foutent parce qu'ils n'ont plus conscience de rien
Tout comme leur prêtres, leurs politiciens et toutes leurs hordes de p'ti chefs
attablés devant la vie comme pour tout prendre, rien donner
puis qui s'assoupissent pour ne rien voir, ne rien entendre

Ils mentent et nous mourrons
et on passe à côté de la vie comme à côté d'une fleur trop belle
on s'essoufle entre deux vagues
et la résignation nous tresse des menottes
Alors, on matèle l'air à cadence régulière
on se donne pour le pain que l'on nous donne
Même s'il on sait que l'on en fait bien plus
Les feuilles des arbres tombent
et les cheveux finissent par y passer

Ils mentent et nous mourrons
comme une ressources dont l'exploitation a achevé
une batterie qui n'a plus de jus...
L'existence vulgaire purule de l'absurdité. Déjà en 1549, Étienne de La Boétie écrivait dans son "Discours de la servitude volontaire":
"Mais en vérité est-ce bien la peine de discuter pour savoir si la liberté est naturelle, puisque nul être, sans qu'il en ressente un tort grave ne peut être retenu en servitude et que rien au monde n'est plus contraire à la nature (pleine de raison) que l'injustice. Que dire encore? Que la liberté est naturelle et, qu'à mon avis, non seulement nous naissons avec notre liberté, mais aussi avec la volonté de la défendre."
ou bien
"Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux"

Bonne nuit !

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