mardi 11 décembre 2007

État de la campagne de contre-recrutement

Bonjour à tou(te)s, cet automne a démarré une importante campagne de contre-recrutement en milieu scolaire à travers le Québec, parallèlement à celle pan-canadienne(Opération Objection). Dans cette campagne, le Centre de Ressources sur la Non-Violence a occupé un important travail d'organisation, mais de nombreuses organisations locales et étudiant(e)s conscientisé(e)s ont donné vie au mouvement. Ainsi, une grande variété d'actions ont été utilisés pour freiner le but des recruteurs puisque l'on ne devrait pas avoir à s'engager dans l'armée pour pouvoir faire des études post-secondaires. Si la simple planification d'actions a parfois été suffisante pour empêcher la venue des képis, les étudiant(e)s et opposant(e)s à la guerre ont su montrer qu'ils et elles pouvaient être très capable d'actions efficaces et créatives pour les bloquer.

Suite au tapage de l'UQAC, plusieurs établissements scolaires de la région ont par la suite refusé de faire venir les militaires. Le Cégep de Jonquière aurait même offert à l'armée la possibilité d'un débat, qui a été refusé par celle-ci. Au Cégep de Chicoutimi, aucun kiosque de recrutement de l'armée n'a eu lieu cet automne. Même la GRC, qui y serait venu recruter, aura été l'occasion pour un étudiant de tracter contre la brutalité policière.

Toutefois, les écoles de formation professionnelle auraient été innondés de visites de l'armée cette automne. Les recruteurs y auraient donné directement de l'argent comptant à ceux et celles qui s'inscrivaient sur place. Il sera important pour 2008 de développer des solidarités avec ces étudiant(e)s et aussi ceux et celles des écoles secondaires puisqu'ils et elles sont très ciblé par l'armée. Derrière toutes les belles promesses et images de couverture de l'armée, on oublit que l'armée c'est se soumettre et "vivre" en rang, face de la médaille qui n'attirerait pas les jeunes des classes populaires que l'armée tente d'enrôler.

Comme Dan Bigras en parla, dans son émission "Gang de rue", les parents ont également leur mot à dire face aux tentatives d'enrôlement de leurs jeunes dans les écoles, qu'elles soient de la part des militaires ou des gangs de rue. De plus en plus de professeur(e)s et de syndicats ont pris positions en ce sens et le mouvement prend de l'ampleur.

Il n'est pas si "rock n'roll" qu'il puisse le sembler, de faire décamper les militaires de son école. Si l'action vous intéresse ou si vous désirez seulement passer l'info de la venue des recruteurs, n'hésitez pas à nous communiquer.
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